19 Août Coyah : La société civile se penche sur l’avant-projet de la nouvelle Constitution
Le vendredi 16 août 2024, la ville de Coyah a été le théâtre d’une importante rencontre consacrée à l’examen de l’avant-projet de la nouvelle Constitution guinéenne sous l’ère CNRD. Cette session de travail, organisée par le Conseil National de la Transition (CNT), a réuni divers acteurs de la société civile et des Organisations socioprofessionnelles dont la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile (CONASOC), représentée par son président Moussa Sangaré.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la démarche participative initiée par le Conseil National de la Transition (CNT), visant à impliquer l’ensemble des composantes de la société guinéenne dans le processus d’élaboration d’une nouvelle Constitution. Le CNT avait précédemment pris l’engagement de soumettre l’avant-projet à l’examen public en vue de son amendement.
Dr Dansa Kourouma, président du CNT, a souligné l’importance de cette consultation élargie : « Nous avons d’abord consulté avant de rédiger. Maintenant, nous consultons sur ce qui a été écrit pour que toutes les préoccupations exprimées par les Guinéens soient prises en compte. » Il a insisté sur l’inclusivité du processus, précisant que tous les citoyens, « qu’ils soient lettrés ou analphabètes, qu’ils vivent à Conakry ou à l’intérieur du pays, dans les villes ou dans les villages », sont invités à se prononcer.
La méthode de travail adoptée se veut minutieuse et transparente. « Nous lisons article par article, présentons l’esprit et la lettre de la Constitution et entrons en débat avec les acteurs pour amender le texte », a expliqué Dr Kourouma.
Cette approche vise à garantir un cadre démocratique ouvert aux débats, permettant à toutes les parties prenantes – acteurs politiques, société civile, secteur économique, communautés religieuses et traditionnelles, fonctionnaires et spécialistes – de contribuer à l’élaboration du texte fondamental.
Cette rencontre à Coyah marque une étape cruciale dans le processus de révision constitutionnelle en Guinée, reflétant la volonté des autorités de la transition d’impliquer activement la population dans la refondation des institutions du pays.
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